Article du numéro 30 :
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Lu dans la presse



« Ce sont les éclats de rire qui ont d’abord attiré l’attention des policiers. Ce mardi, le gérant d’un bar de Nogent-sur-Marne, dans le Val-de-Marne, a été verbalisé alors qu’il accueillait des clients dans son établissement (...). Selon une source policière, les fonctionnaires ont été intrigués par les éclats de voix qui s’élevaient de ce bar, en apparence fermé. En contournant les lieux, ils aperçoivent un homme s’engouffrer par la porte arrière, donnant sur la cuisine, pour rejoindre l’établissement. A l’intérieur, ils découvrent le gérant et cinq clients, bières à la main et jouant aux fléchettes. Le gérant, qui a reconnu les faits, a été verbalisé. » (20 Minutes, 17 mars)

« En cette première semaine de confinement, un couple a été verbalisé à Apt, dans le Vaucluse, alors qu’il sortait un lapin en laisse sur les hauteurs de la commune. Contrôlé une première fois en début de semaine, le couple n’avait pas fait l’objet de contravention. C’est lors d’un second contrôle en fin de semaine qu’ils ont été verbalisés. » (Le Dauphiné libéré, 22 mars)

« Dimanche vers 16 h30, une jeune femme a appelé la police : elle était bloquée sur les bords de Loire à Saint-Victor-sur-Loire, sans aucun moyen de regagner son domicile du quartier de Montreynaud (à plus d'une quinzaine de kilomètres). L’affaire a débuté quelques heures plus tôt. L’intéressée décide d’aller se promener avec un « ami ». Ce dernier conduit la voiture avec laquelle ils arrivent à Saint-Victor-sur-Loire. Le cadre est bucolique. Le jeune homme tente un rapprochement avec la jeune femme qu’il convoite. Mais celle-ci l’éconduit. Vexé, le garçon décide alors de repartir seul au volant de sa voiture. La jeune femme, âgée de moins de 20 ans, a alors demandé à la police si une patrouille pouvait la reconduire chez elle… Le centre d’information et de commandement de la police lui a préconisé de trouver une autre solution. Et vite. » (Le Progrès, 23 mars)

« Ce lundi après-midi, lors d’une opération de contrôles d’attestation déployée à Muret, les gendarmes de Haute-Garonne ont repéré un véhicule suspect stationné sur l’aire de loisirs du lac des Bonnets. Même pas vraiment à l’écart. En s’approchant de l’habitacle de la Mini, les militaires n’ont pu que constater l’évidence. Âgées d’une trentaine d’années, ces deux personnes à moitié dénudées passaient manifestement du bon temps. Écourté par les forces de l’ordre. Vite, on se rhabille. Mais plutôt que de faire profil bas, l’homme a quelque peu invectivé les gendarmes de Muret. « Pays de merde ! », a-t-il notamment lancé. Lui, comme sa douce, ont été verbalisés : 135 € d’amende. L’histoire ne dit pas quelle case ils avaient cochée sur l’attestation de sortie... » (La Dépêche du Midi, 24 mars)

« Ce jeudi 26 mars 2020, peu après 18 h, voyant sortir un client avec une bouteille de vodka à la main, son seul achat, l’agent de sécurité d’une grande surface de Lannion (Côtes-d’Armor) fait une remarque à l’intéressé. Lui signifiant que le breuvage ne relève pas des courses de première nécessité autorisées par les mesures de confinement mis en place pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Le sang de l’amateur de vodka ne fait qu’un tour et il décoche un coup de poing au visage de l’agent de sécurité. Ces violences volontaires aggravées lui valent une interruption temporaire de travail (ITT) d’un jour. » (Ouest-France, 27 mars)

« Une mamie rebelle a été interpellée à Hyères en raison de ses agissements bien peu citoyens. A 75 ans, cette habitante de la cité des palmiers avait décidé de ne pas se plier aux règles strictes du confinement. Lors d'un simple contrôle d'attestation de sortie - la dame serait une habituée des sorties multiples -, elle s'est empressée d'expliquer aux policiers qu'elle faisait ce qu'elle voulait, que le Coronavirus était une pure invention et qu'elle ne se conformerait pas aux règles imposées. Assez vindicative face aux représentants des forces de l'ordre, la septuagénaire s'en est ensuite verbalement pris à eux en les affublant de divers noms d'oiseaux et estimant “qu'ils ne servaient à rien !”. Alerte, la retraitée n'a pas hésité à mettre un coup de pied dans le véhicule de police. » (Var-Matin, 31 mars)

« Ce sans domicile fixe est connu pour errer entre plusieurs départements et a déclaré à la police être originaire de Pologne. Hier soir, il a réussi à se cacher dans l'hypermarché Auchan de Pau échappant à la vigilance des agents de sécurité. Il s'est ensuite servi dans les étalages en bouteilles de whisky et de champagne notamment. Il en a également profité pour visionner des vidéos pornographiques. Ce matin, il était complètement saoul quand des employés du magasin l'ont découvert. Il a dû être conduit à l'hôpital de Pau. » (France 3, 5 avril)

« Un petit groupe de personnes a notamment attiré l’attention des agents à plusieurs reprises, dans le quartier du Maupas. La première alerte est venue des voisins, gênés par le tapage, vers 15 h 30 : quatre personnes ont été verbalisées une première fois, car elles buvaient de l’alcool sur les pelouses. Elles ont été sommées de rejoindre leur domicile. Environ deux heures plus tard, la scène se répète. L’un des membres du groupe a bien son attestation dérogatoire de sortie, lors du contrôle de police. Lorsqu’il présente son document, les policiers découvrent une raison inattendue : il a dessiné et coché la case “apéro”. Cela lui vaut une amende de 135 €. » (Ouest-France, 6 avril)

« Une enquête a été ouverte pour “menaces” contre les auteurs d'une lettre invitant une infirmière de Rive-de-Gier (Loire) à quitter son logement “au plus vite”, a indiqué samedi le parquet de Saint-Etienne. “Merci d'essayer de penser à quitter le bâtiment, vous êtes un danger pour tous le monde (...) s'il y a un cas de Covid-19 dans le bâtiment, vous en serez entièrement responsable. Quittez les lieux au plus vite !!”, dit le message trouvé mercredi dans sa boîte aux lettres par Samia Mazzi, une infirmière de 44 ans, mère de deux enfants. » (La Dépêche du Midi, 11 avril)

« La semaine dernière, le centre opérationnel de la gendarmerie de Tours a reçu un appel inquiétant. Un homme confiné dans une commune rurale au sud de l’agglomération tourangelle menaçait de “faire un carnage” car ils ne supportaient plus ses “voisines trop bruyantes”. Sauf qu’en l’interrogeant, l’opérateur au bout du fil s’est vite rendu compte que l’homme ne dénonçait là que de simples batraciens. “Il s’est présenté excédé et en furie chez son voisin propriétaire de la mare qui héberge de nombreuses grenouilles particulièrement loquaces en cette période de reproduction”, indique la gendarmerie. » (Ouest-France, 15 avril)

« Un agent des douanes excédé par le bruit fait par une voisine d'un étage supérieur, également agent des douanes, a tiré en l'air jeudi soir lors des applaudissements aux soignants, a-t-on appris vendredi auprès du parquet d'Ajaccio. Ce fonctionnaire, qui n'était pas armé par son administration mais possédait deux armes légalement - et qui ont été saisies - a reconnu avoir “perdu ses nerfs”. Il était excédé par le bruit fait par sa voisine qui empêchait son enfant en bas âge de dormir, a précisé à l'AFP Carine Greff, procureure de la République d'Ajaccio. » (Corse-Matin, 17 avril)

« Les parents de deux fillettes de 4 et 9 ans ont appelé, vendredi, les gendarmes pour signaler que leurs enfants avaient échappé à leur vigilance et ne se trouvaient plus à leur domicile. (...) Rapidement, une patrouille a retrouvé les traces des fillettes. Elles se trouvaient en lisière de forêt, saines et sauves. Par ailleurs, les enfants n’étaient pas parties les mains vides. Avec elle, elles avaient emporté un sac, une couverture, de l’eau, du bois pour le feu et… un « morceau de viande », assure-t-on à la gendarmerie. En pyjama et avec leurs doudous, les fillettes ont expliqué aux militaires qu’elles désiraient passer la nuit dans la forêt pour faire comme dans Koh-Lanta. » (20 Minutes, 19 avril)

« Alain Launay, maire de Pleucadeuc (Morbihan), n’en revient toujours pas. Ce samedi 18 avril 2020, le maire de la commune connue pour sa célèbre fête des jumeaux, a vu plus que double. Un ou plusieurs individus ont participé à un raid nocturne en collant des photos pornographiques un peu partout dans la commune. On a récupéré 150 photos. Il s’agissait de pages de magazines déchirées et collées avec une espèce de mousse à raser. Il y en avait partout : sur les portières et les pare-brise des voitures, sur des jardinières sur des panneaux de signalisation et même sur le distributeur de pains, raconte le maire. » (Ouest-France, 20 avril)

« En plein confinement, une poignée d'habitants du 18e arrondissement de Paris ont profité du beau temps pour esquisser quelques pas de danse, samedi soir, sur la place Constantin Pecqueur de la capitale. Le chant de Dalida – « Laissez-moi danser » – a résonné quelques minutes dans le quartier, avant que la police n'intervienne rapidement, comme le montre une vidéo publiée samedi soir par un internaute sur Twitter. » (Le Parisien, 26 avril)

« Dans leur fuite, les trois hommes, auteurs d’un vol dans un château viticole du Sud-Gironde, ont laissé tomber leur dérogation de déplacement… contenant leur adresse. Ils ont été cueillis par les gendarmes à leur domicile à Saint-Pierre-d’Aurillac. Les gendarmes de la brigade de Langon n’ont pas mis longtemps pour leur mettre la main dessus. Vendredi soir, trois hommes âgés de 36 ans, 41 ans et 45 ans on fait mine de vouloir acheter du vin dans la boutique d’une propriété viticole du Pian-sur-Garonne, près de Saint-Macaire, en Sud-Gironde. » (Sud Ouest, 27 avril)

« Pas de chance pour cet habitant de Saint-Amand qui ne s’était quasiment pas servi de sa voiture depuis l’instauration du confinement. Après avoir laissé le moteur tourner quelques minutes, pour recharger la batterie, l’auto a pris feu. Le sinistre s’est propagé dans le garage individuel où elle était garée et à deux boxes voisins. » (La Voix du Nord, 29 avril)

« Les secours sont intervenus à Créteil dans la soirée du 27avril pour venir en aide à un père de famille qui menaçait de mettre fin à ses jours. L’homme, alcoolisé au moment des faits, s’était aspergé d’huile de tournesol et comptait s’immoler à l’aide d’un briquet. Les policiers ont réussi à le raisonner, même si les pompiers rappellent qu’il est impossible d’enflammer de l’huile alimentaire. » (Ouest-France, 30 avril)

« De nouvelles pratiques ont émergé avec l’entrée en vigueur du confinement dont les apéritifs sur internet. Chacun chez soi, les convives sirotent un verre via une webcam comme s’ils étaient ensemble. Une habitante de Villemur-sur-Tarn a cependant levé beaucoup trop le coude devant son écran, au point de finir en garde à vue. Mercredi, de 16 heures à 22 heures, la jeune femme de 29 ans a bu pas moins de trois bouteilles de vin blanc devant son ordinateur, face à ses amis. Pas habituée à consommer de l’alcool, elle a littéralement “pété les plombs” au point que les gendarmes ont dû intervenir à son domicile. Sur place, ils se sont trouvés face à un chien qui aboyait très fort et se montrait menaçant. Ils ont utilisé un taser afin de faire fuir l’animal. La scène n’a pas plu à la jeune femme qui s’en est prise aux militaires en utilisant des propos pour le moins “fleuris” avant de refuser d’être soumise au dépistage de l’alcoolémie. Embarquée par les forces de l’ordre, elle a mis un coup de pied au gendarme qui conduisait et s’est mise à cracher sur l’escorte en disant qu’elle en était “fière”. Après son passage en cellule de dégrisement, la furie a retrouvé ses esprits mais ne se souvenait pas de grand-chose. » (La Dépêche du Midi, 1er mai)■

Faits divers collectés par Nedjib Sidi Moussa